Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19 mai 2020

Saudade

saudade,lampe,nuit,rêve,truite,rivière,grand jour,clair de lune,blog littéraire de christian cottet-emard,estime-toi heureux,©éditions orage lagune express,droits réservés,archives dépôt n°,office notarial m,cottet-emard,littérature,poésie,signature électronique,dépôt électronique,ruisseau,fleuve,droirs réservés,christian cottet-emard,publications

Sous la lampe bleue où vivent la nuit mes rêves éveillés

 

j’entends au loin la rivière qui fait briller les truites au clair de lune

 

Même au grand jour elles ne fuient pas sous mes yeux où elles peuvent aussi dormir et nager à loisir et sans crainte

 

car mon regard est parfois si las que tous les ruisseaux et tous les fleuves du monde peuvent s’y engouffrer

 

Extrait de Estime-toi heureux, © Éd. Orage-Lagune-Express

 

 

19 avril 2020

Dans un frêne la mer

frêne,mer,nostalgie de la mer,arbre,campagne,voilure,voile,mât,ciel,écume,fermer les yeux,ouvrir les yeux,lever la tête,blog littéraire de christian cottet-emard,enfance,coquillage,christian cottet-emard,rêve éveillé,feuilles,brise,branche,brise marine,souvenir,paysage maritime,estime-toi heureux©,éditions orage lagune express,droits réservés,étude notariale m.,photos©christian cottet-emard,photographies,images,appareil photo lumix

frêne,mer,nostalgie de la mer,arbre,campagne,voilure,voile,mât,ciel,écume,fermer les yeux,ouvrir les yeux,lever la tête,blog littéraire de christian cottet-emard,enfance,coquillage,christian cottet-emard,rêve éveillé,feuilles,brise,branche,brise marine,enfance,souvenir,paysage maritime,estime-toi heureux©,éditions orage lagune express,droits réservés,étude notariale m.,photos©christian cottet-emard,photographies,images,appareil photo lumix

frêne,mer,nostalgie de la mer,arbre,campagne,voilure,voile,mât,ciel,écume,fermer les yeux,ouvrir les yeux,lever la tête,blog littéraire de christian cottet-emard,enfance,coquillage,christian cottet-emard,rêve éveillé,feuilles,brise,branche,brise marine,souvenir,paysage maritime,estime-toi heureux©,éditions orage lagune express,droits réservés,étude notariale m.,photos©christian cottet-emard,photographies,images,appareil photo lumix

Quand la mer me manque et que je ne l’entends plus assez dans le coquillage de l’enfance 

 

je ferme les yeux sous un frêne qui déplie ses nouvelles feuilles dans la brise

 

J’écoute ployer et se frotter dans l’air ses hautes et souples branches

 

Je lève la tête j’ouvre les yeux et me voilà sous la grande voile bleue qui ondule dans l’écume

 

Vous voyez ce n’est pas compliqué

 

Extrait de Estime-toi heureux, © Éditions Orage-Lagune-Express

Images : photos prises hier après-midi chez moi avec mon petit appareil Lumix

 

 

31 mars 2020

Nouvelle / La déroute des uhlans

nouvelle,éditions orage lagune express,blog littéraire de christian cottet-emard,littérature,fiction,© orage lagune express,christian cottet-emard,fiction brève,uhlans,cavalier noir,petits soldats,office notarial,étude,enfance,droits réservés,dépôt juridique,dépôt légal,lancier,fantassin,infanterie,cavalerie,bataille

Cette fois, la terreur, la désolation, le chaos et la mort étaient à nos portes. On avait signalé les uhlans à quelques encablures. C’était la fin. On ne sortirait plus des ténèbres. On entendait des clameurs, des cris, les galops et les hennissements de leurs chevaux. Le vacarme emplissait la nuit.

Une ombre envahit d’un seul coup le mur en face de moi, un cheval qui se cabrait, et son cavalier avec sa lance. Puis une longue plainte, déchirante, les sanglots, les gémissements de qui a perdu tout espoir et puis, subitement, plus rien. Le silence.

Je me redressai et je vis le château encore debout. De nombreux combattants encombrés de leurs cuirasses gisaient comme des tortues qu’on aurait retournées sur leurs carapaces. Le seul rescapé était le grand cavalier noir.

La longue plainte reprit, plus désespérée, plus lugubre, comme si les voix des victimes des uhlans se joignaient en un choeur funèbre ultime.     

Malgré leur férocité, les uhlans n’avaient pas pu venir à bout du cavalier noir qui les avait tous mis en pièces.

J'avais fini par l'obtenir après les devoirs de vacances du jour, l’arrosage du jardin, le balayage des feuilles mortes dans la cour, le rangement de la vaisselle et pas une seule défaillance dans le lavage des mains avant et après le repas (petit déjeuner compris), avant d’aller aux toilettes et avant d’en sortir, moyennant quoi j’avais enfin pu incorporer le cavalier noir en renfort à mon armée de fantassins en plastique.

© Éditions Orage-Lagune-Express